Laetitia au fil des mots

Laetitia au fil des mots

L'éveil des sens au contact de la nature

Quand le printemps se réveille, il nous invite à éveiller nos sens.

 

Voir, entendre, toucher, goûter, sentir...

Chacun de ces sens correspond à un organe qui permet à l'homme de percevoir le monde qui l'entoure. Ce sont eux qui nous ouvrent les portes du ressenti et des sensations, mais prenons-nous réellement conscience que nous les utilisons ?


Oublier un sens pour développer les autres.

Apprendre à écouter l'environnement qui est le nôtre en fermant les yeux, apprendre à ressentir les choses comme l'écorce d'un arbre, enlacer son tronc pour sentir l'énergie qu'il dégage, toucher l'herbe, les feuilles, découvrir ou redécouvrir les fruits et les herbes sauvages,  observer la nature et s'enrichir des trésors qu'elle recèle.
Prendre le temps de faire ces choses-là et de pouvoir les apprécier, comme un retour aux sources, un retour vers la nature.


Dans un monde où tout va vite, où la pression et les impératifs professionnels et personnels sont souvent lourds, il est parfois bon de se rappeler que la nature peut être une source inépuisable d'énergie et de plénitude.
Le printemps, plus qu'une autre saison sans doute, permet l'éveil des sens. On assiste à la renaissance des couleurs, des fleurs, du chant des oiseaux ou du bruissement des feuilles, à tout ce que l'hiver avait mis en sourdine.


Prendre son temps, savourer l'instant présent, s'ouvrir au monde et savoir s'en imprégner comme si le temps suspendait son vol le temps d'une balade.
« La nature, qui ne nous a donné qu’un seul organe pour la parole, nous en a donné deux pour l’ouïe, afin de nous apprendre qu’il faut plus écouter que parler. », nous enseigne un proverbe turc.

Nos aïeux savaient tirer parti de la nature, ils savaient se nourrir, se soigner avec tout ce que la nature avait à offrir.

Le saviez-vous ? ( trucs et astuces).


La sève de bouleau :
 a de nombreuses qualités antioxydantes, diurétiques, dépuratives.  On en trouve de plus en plus sur les étagères de magasins de produits bios, souvent à des prix très élevés.

Lors d'une de mes promenades, j'ai eu la chance de pouvoir en goûter, mais surtout d'avoir la méthode pour en prélever soi-même. Un vieux monsieur m'a expliqué comment il faisait et voilà son truc :

Percez à la vrille un trou dans l’arbre à environ un mètre de hauteur et placez un tuyau parfaitement propre qui pend dans un récipient (mettre un filtre entre le tuyau et le récipient). À l’issue, il faut reboucher le trou avec un bouchon de bois ou du mastic à bois car un arbre peut être prélevé 2 à 3 fois par an.
Votre boisson est prête à être consommée !

Le plantin à feuilles courtes : Excellent remède contre le feu des piqûres d'orties ! et comme la nature fait bien les choses, il n'est pas rare d'en trouver non loin des orties .
Prenez quelques feuilles de plantin que vous malaxez dans votre main pour les faire transpirer et frottez les feuilles sur votre peau à l'endroit où vous vous êtes piqués !

La cerise ( le temps des cerises arrive bientôt ! ) :
On dit que tout est bon dans le cochon, voilà un proverbe valable pour la cerise aussi...

- Gardez les queues des cerises pour en faire des tisanes diurétiques, infusées, à boire chaudes ou froides.
- Les noyaux des cerises quant à eux vous serviront pour soigner vos torticolis, vos maux de ventre, ou pour détendre des muscles douloureux  à l'aide d'un coussin de noyaux de cerise micro-ondable ou congelable, vendu très cher dans les commerces.
Fabriquer son coussin  (appelé aussi bouillotte ou bouillotte sèche ) :
- Compter au moins un kilo de noyaux de cerise pour un coussin.
Faire bouillir les noyaux avec un filet de vinaigre. Rincer et égoutter (ne pas garder la pulpe pour éviter le pourrissement). Puis bien faire sécher.
Les mettre dans un tissu en coton, taie, housse de coussin, recoudre et passer au micro-ondes entre une à trois minutes, le coussin chauffant est prêt ! ou placer au congélateur pour diffuser du froid

L'ail des ours ( Attention : ne pas confondre avec le muguet qui est une plante toxique ! ).

L'ail des ours est de saison alors voilà une idée pour le consommer :

100  grammes de feuilles d'ail des ours hachées, 1 décilitre d'huile d'olive et une petite cuillère à café de sel.
Bien laver les feuilles, comme tout ce que l'on ramasse dans la nature en général, pour éliminer tout risque d'échinococcose, puis les sécher. Les hacher ensuite finement et mélanger avec le reste des  ingrédients. Au besoin ou selon votre l'envie, passer pour un petit tour au mixer.
Remplir des petits pots en laissant un cm de vide au sommet et  compléter par un peu d'huile pour que ça se conserve bien. Placer ensuite au frigo, ou à la cave pour ceux qui en auraient fait de grosses réserves.
L'ail des ours peut aussi se cuisiner comme l'oseille pour en faire une sauce qui relèvera très bien vos poissons ou vos viandes blanches !

Laetitia P.
19.04.2013

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19/04/2013
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